Comment le Covid-19 a éprouvé et validé ce nouveau concept de magasin bio en ligne
En ces temps incertains, confinés, stressés ou stressants, nos modes d’achat et de consommation se voient bousculés. Nous voulons booster nos systèmes immunitaires, éviter de nous déplacer en magasin, consommer plus local. Et, aussi bien en France qu’en Belgique ou à l’étranger, nos boutiques en ligne locales s’équipent de livraisons à domicile. Elles arrivent à surpasser les grandes chaînes de supermarché en terme de service et commodité, alors on s’en émerveille. C’est ainsi que nous sommes allés à la rencontre de Kazidomi, l’épicerie en ligne. Thomas Huberland, manager logistique et Amandine Deffrennes, responsable des partenariats ont répondu à nos questions.
Comment est né Kazidomi ?
L’histoire Kazidomi a commencé il y a quelques années avec Emna Evrard, sa fondatrice. Son papa étant nutritionniste, elle a été éduquée en faisant attention aux produits, aux étiquettes et à leurs compositions. Son rêve a toujours été d’ouvrir un magasin où l’on puisse trouver de quoi manger sainement et facilement, presque en fermant les yeux. De là et de sa thèse de fin d’études est né le concept Kazidomi : une épicerie en ligne, comme une extension du magasin bio.
En quoi Kazidomi se démarque face aux acteurs en ligne ?
Les clients peuvent bénéficier d’un abonnement annuel (60€/an au lieu de 80€/an avec le code HELLOSUMMER) leur donnant accès à des prix préférentiels, allant jusqu’à -50% de remise sur l’ensemble du site. Les produits diététiques, sains et biologiques sont ainsi proposés à des prix imbattables, à la portée de toutes les bourses.
Qui compte-t-on parmi les fervents clients de Kazidomi ?
Des sportifs, des familles portées sur le bio, les fit-girls, un public averti qui consomme et souhaite des produits sains, qu’on ne trouve pas forcément au rayon bio de la plupart des grandes surfaces. Kazidomi regroupe en une plateforme tous ces produits qui nécessiterait presque une après-midi d’emplettes! Et bien plus ;)
Kazidomi c’est aussi la Kazifamily : Nous allons plus loin que l’épicerie en ligne, nous proposons des recettes sur le blog, des conseils, et nous sommes continuellement à la recherche de produits innovants pour nos adeptes. Vous ne trouverez pas de légumes ou produits frais mais des centaines d’idées !
Le cheval de bataille de Kazidomi, c’est la santé.
Et Kazidomi dans le contexte du Covid-19 ?
De nouveaux clients ont afflué soit parce qu’ils voulaient être livrés à domicile, soit parce qu’il y avait rupture de stock dans leurs magasins habituels. Les curieux ont eu la possibilité de commander sans l’adhésion, ce qui a permis à beaucoup d’entre eux de découvrir Kazidomi et de s’abonner par la suite, devenant des clients réguliers. Nous avons observé une prise de conscience pour repenser la manière de vivre et de consommer pendant cette période de Covid-19. Manger sainement a été vraiment à l’ordre du jour.
Comment est-ce que Kazidomi se positionne parmi les autres acteurs et pour les prochaines années ?
Nous vendons aussi bien des compléments alimentaires que des produits alimentaires innovants. Nous communiquons pour aider nos clients à prendre soin de leur santé : tout le monde manque de magnésium, donc nous pouvons préconiser d’y faire attention et expliquer différentes solutions, sans tomber pour autant dans le complément alimentaire 365 jours par an. Prendre soin de sa santé peut être fun et innovant ! Kazidomi a été pensé comme un acteur de changement pour la santé.
Nous desservons déjà la France, Belgique, Suisse, Dom-Tom et continuons notre expansion plutôt comme un mouvement sans frontières.
Comment avez-vous assuré l’activité de Kazidomi devant cet afflux de commandes ?
Cela a été intense mais c’était un enjeu qui tenait à coeur tous les membres de nos équipes. La volonté de satisfaire le client coûte que coûte a été très forte chez Kazidomi. La taille de l’entreprise importe finalement beaucoup pour maintenir l’opérationnel et un service client au top : chacun s’est donné à 200% et a été sur le pont pendant 2 mois non-stop.
Dans une petite entreprise, le personnel est d’autant plus impliqué qu’il voit les enjeux et l’impact direct de son engagement personnel. Et les clients ont senti et applaudi ce dévouement !
Kazidomi est un client Shippr, qu’est-ce qui a vraiment changé quand vous êtes passés chez Shippr ?
Vous devez imaginer qu’avant avril 2020 tous les colis passaient par un chemin classique d’acheminement postal. Pour chaque centre de tri, c’est comme si les colis étaient lâchés de 2 mètres de haut. Quand on expédie des paires de chaussures, c’est moins problématique que des bouteilles en verre, c’est une donnée qu’on ne peut pas changer. Donc tous les colis étaient adaptés pour cela, augmentant drastiquement la manutention et l’emballage donc le coût par colis et par commande.
Si un colis passe par un centre de tri, voir même 2 ou 3 en fonction de la destination, puis un chauffeur pour acheminer le colis à sa destination finale, cela prend du temps, le risque de casse augmente et le suivi en est complexe. Nous nous sommes donc tournés vers Shippr pour avoir une solution plus rapide, plus écologique, et plus claire pour les clients :
Que pouvez-vous optimiser avec Shippr ?
En quelques mois avec Shippr, nous avons déjà fait plusieurs optimisations, surtout au niveau de la communication avec les clients. Il y a 2 mois, la majorité des destinataires étaient chez eux lors de la livraison. Maintenant ils ne le sont plus, nous devons donc gérer le fait que les clients puissent être soit au bureau, soit à la maison puisque le créneau est 16-20h. Le client peut donc choisir la solution transport qu’il préfère.
C’est nouveau pour le client de pouvoir se faire livrer 7/7 jours. S’il commande le vendredi matin, il peut recevoir sa commande le vendredi soir et non plus uniquement le lundi ou mardi.
Pour le service Kazidomi, la livraison le jour même, c’est un vrai plus que l’on offre !
Comment continuez-vous à améliorer la problématique des emballages ? Avec la livraison le jour même, cela permet de ne pas en avoir mais pour les autres colis ?
Avec Shippr, on a diminué au maximum les frais d’emballage pour la distribution régionale. Pour le reste des colis, c’est un travail de tous les jours, comment peut-on mieux emballer ? Les emballages polluent, ne sont utilisés que le temps du transport et le client remplit sa poubelle avec le carton directement à l’arrivée du colis, ce qui n’est pas non plus satisfaisant.
Nous développons donc des systèmes d’emballage différents, des croisillons pour les bouteilles par exemple ou des petites caisses. Nous investissons et cherchons constamment à être plus efficace et plus économique, car cela rime aussi avec écologique.
Du côté des producteurs ?
Beaucoup de produits ont été développés jusqu’à aujourd’hui pour être superbes sur l’étagère du supermarché mais ne sont pas du tout adaptés à la livraison. Peu de produits sont conçus en pensant à ces contraintes. Nous sommes en contact permanent avec les fabricants. Si certains verres cassent car ils sont plus fins que d’autres, ou que des bouchons produits vaisselle plus fragiles que d’autres sautent, alors nous communiquons sur cela. Nous prenons aussi des décisions de ne pas vendre certains produits car ils ne sont pas adaptés à la livraison. Nous cherchons alors des substituts.
Qu’est-ce que le Covid-19 a redessiné dans votre supply chain ?
Au niveau entrepôt, il n’y a pas eu de gros changements car grâce aux produits en marque propre Kazidomi nous contrôlons très bien la chaîne d'approvisionnement. Nous n’avons jamais dépassé les 6% de rupture de stock pendant la première vague de covid-19 alors que certains de nos concurrents étaient autour de 50%, principalement sur l’alimentaire.
Au niveau de l’approvisionnement, les produits venant d’Asie ont été impactés, tout étant arrêté là-bas. Cela nous a permis de réfléchir à des alternatives locales pour être plus résilients.
Et au niveau du transport, la crise nous a permis de voir qui était capable de prendre du volume, de s’adapter, et d’assumer les éventuelles erreurs (plutôt que de faire l’autruche). Nous avons redessiné nos partenariats avec les transporteurs de chaque pays.
2e vague de covid-19… Que feriez-vous différemment ?
La communication. Pendant la crise, il y a une vraie opportunité pour éduquer sur nos valeurs profondes, par exemple sur comment booster notre système immunitaire. En plus les gens sont chez eux, beaucoup sont plus présents sur les réseaux sociaux, sur le site internet, c’est l’opportunité de faire passer le message.
Nos équipes sont aussi plus préparées, certains collègues formés peuvent venir en renfort soit à l’équipe de service après-vente soit à d’autres.
Qu’est-ce que vous retiendrez de ce printemps 2020 ?
On avait comme objectif de doubler les volumes Kazidomi sur 6 mois, on les a doublé en un week-end. On a eu du retard, et on l’a rattrapé en 2 jours.
S’il y a une deuxième vague ou d’autres crises, nous sommes confiants car nous avons validé Kazidomi pendant cette croissance très forte de Covid-19.
La crise a mis sous pression des manières de faire dans l’entrepôt et la logistique, et a accéléré la simplification de certains processus. Plus d’une centaine d’étudiants sont aussi venus nous aider et grâce à eux, le pic de retard a été rattrapé. On sait comment s’adapter, on a plus de résilience pour croître ou s’adapter plus agilement en fonction de la demande.
Les meilleurs mois dans l’histoire de Kazidomi on les a fait en télétravail, sauf à l’entrepôt.
On vous laisse maintenant découvrir leur superbe gamme et leur blog regorgeant de bonnes recettes et conseils !
Un tout grand merci à Thomas et Amandine pour le partage de cette expérience Kazidomi !