Comment pouvons-nous décrire la logistique du dernier kilomètre en une phrase ? Parcours du combattant.
Véritable sprint final, cette étape est la plus redoutée.
Avec le boom des livraisons et l’expansion considérable du secteur e-commerce (avec un chiffre d’affaires qui atteignait les 112 milliards d’euros en 2020), le dernier kilomètre relève d’une importance capitale.
Il s’agit également de la partie la plus onéreuse. Il faut se rendre à l’évidence : l’affronter est la seule issue pour ne pas tomber avant la ligne d’arrivée. Optimiser ce parcours est dès lors crucial.
Ce guide vous décortique la logistique du dernier kilomètre et présente plusieurs solutions afin de sortir vainqueur de ce combat.
La logistique du dernier kilomètre, également appelé “Last Mile Logistics”, est un terme utilisé majoritairement dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement (supply chain). Avec l’essor accéléré des ventes en ligne, le « dernier kilomètre » est au coeur des préoccupations.
Il désigne tout simplement l’étape finale du processus de livraison. C’est-à-dire le moment où le bien part de l’entreprise (magasin de détail, entrepôt, usine de fabrication…) pour rejoindre sa destination finale (le lieu de réception du colis par l’utilisateur définitif).
L’objectif du Last Mile Logistics est d’optimiser autant que possible le délai de livraison. Cependant, bien que cela semble assez simple en principe, la livraison du dernier kilomètre (LDK) est aussi la plus coûteuse. C’est d’autant plus vrai dans le cas d’une transaction se déroulant dans le domaine de commerce en ligne. Cet impact ne touche d’ailleurs pas uniquement le plan financier.
L’augmentation en flèche des livraisons sur le dernier kilomètre a également des conséquences sur la congestion du trafic. Par effet de ricochet, l’environnement en est également affecté. C’est justement pour vaincre ces différents problèmes que de plus en plus d’entreprises recherchent aujourd’hui de meilleures alternatives pour l’optimiser.
On a observé une hausse soutenue des ventes de e-commerce cette dernière décennie. La crise sanitaire du Covid-19 a d’ailleurs renforcé cette tendance, en appuyant l’accélération des achats en ligne. Ce serait alors 42 millions de « cyberacheteurs » qui se sont retrouvés sur Internet durant le quatrième trimestre de 2020.
Par ailleurs, si les transactions se déroulaient généralement entre les chaînes d’approvisionnement et le secteur du commerce, nous assistons aujourd’hui à une évolution croissante des demandes et des attentes de consommateurs particuliers. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui recherchent des options de livraison accessibles et rapides.
Contrairement au modèle de service de livraison classique, celui qui nous intéresse est celui qui implique de nombreuses petites commandes à destination de différents endroits. Et c’est justement ces envois multiples qui augmentent les dépenses liées au dernier kilomètre. Ce changement a ainsi mis l’accent sur plusieurs enjeux.
Si relever les défis de la livraison du dernier kilomètre représente un enjeu de taille, c’est justement parce que les coûts liés à cette opération s’avèrent exorbitants. Selon une étude menée par Cushman & Wakefield, intitulée Last Link: Quantifying the Cost », le dernier kilomètre représente effectivement plus de la moitié des coûts globaux de la chaîne logistique. Qu’est-ce qui explique ce coût ?
Les habitudes de consommation évoluent et les achats en ligne explosent. Le secteur de l’e-commerce est désormais confronté à la complexification des exigences des clients. Les besoins de personnalisation et d’immédiateté imposent une cadence effrénée et une augmentation des coûts.
Pour cause, la mise en place d’une infrastructure permettant d’être livré dans des délais de plus en plus brefs constitue déjà une énorme dépense. Surtout que le transport express (dans les 24 à 48 heures suivant la commande) s’impose désormais comme un service fondamental.
Avec la rapidité de livraison qu’imposent les grandes enseignes comme Amazon (notamment avec l’instauration de programmes comme Amazon Prime), il s’agit d’un argument de vente infaillible pour tous les acteurs.
Par ailleurs, le secteur de l’e-commerce n’est pas le seul à subir cette augmentation. Les courses en ligne gagnent en popularité et entraînent le secteur alimentaire à développer sa logistique. Sans compter que ces livraisons de denrées alimentaires apportent un enjeu de traçabilité complexe. Dans son étude appelée “The last-mile delivery challenge”, l’entreprise Capgemini indique qu’en 2020 “37% des consommateurs français commandent leurs courses en ligne”. L’étude ajoute que ce chiffre atteindra probablement les 49% d’ici 2021.
Les entreprises d’expédition et de logistique doivent également prendre en compte les éventuels problèmes et obstacles :
Tout cela sans parler bien sûr des coûts croissants des livraisons unitaires au fur et à mesure que la marchandise se rapproche de sa destination finale. Le dernier kilomètre représenterait alors jusqu’à 20 % des frais liés à son transport.
Outre l’aspect purement financier, il est intéressant de se pencher sur les problèmes logistiques. La livraison du dernier kilomètre est notamment affectée par plusieurs paramètres, dont beaucoup peuvent échapper au contrôle de l’entreprise.
Parmi ces défis, nous pouvons citer :
Il est donc primordial de gérer ces différentes contraintes de livraison, tout en améliorant la logistique du dernier kilomètre.
Par ailleurs, la croissance exponentielle des demandes implique également l’augmentation de l’espace de stockage et de la vitesse de traitement de données. Il faut alors considérer des solutions d’automatisation adaptées aux besoins de l’entreprise, mais aussi à ceux du client, ce qui risque d’engendrer encore de nouvelles dépenses.
Le Last Mile Delivery entraîne aussi un impact environnemental qu’il faut considérer. Au cours des années précédentes, on observe un pic des livraisons de tous secteurs confondus. Par conséquent, le nombre de véhicules de transport sur les routes urbaines a également augmenté. Sans surprise, cette multiplication entraîne de nombreux problèmes environnementaux.
Plus de véhicules en route signifient indéniablement une augmentation de la pollution. L’acheminement de marchandises serait en réalité responsable de 25 % des émissions de gaz à effet de serre dans le milieu urbain.
De même, la hausse des véhicules de transport routier accroît également l’engorgement du trafic routier. Comme les stratégies de vente mettent l’accent sur l’express, le nombre des voitures en service se décuple à son tour. De plus en plus d’entreprises privilégient alors la vitesse à l’optimisation de l’utilisation de l’espace de livraison disponible.
Pareillement, les véhicules empruntent des itinéraires plus longs pour effectuer une livraison le jour même ou le lendemain, ce qui augmente encore plus leur empreinte carbone.
Cependant, cette tendance n’est pas près de s’inverser, surtout lorsqu’on sait que le secteur du e-commerce connaît une croissance annuelle de 8,5 % et que 1,8 milliard de transactions auraient été recensées sur l’année 2020 uniquement.
Si les acteurs de ventes en ligne étudient davantage le Last Mile Logistics, c’est qu’elle représente de grands enjeux, et ce à la fois sur le plan économique, organisationnel et écologique.
Vu son importance, il s’avère crucial de rechercher de meilleures alternatives qui permettent de préserver une bonne rentabilité financière, tout en adoptant une démarche environnementale plus efficace.
Comme « le client est roi », il est également indispensable de prendre en compte la satisfaction des consommateurs. Plusieurs initiatives sont d’ailleurs envisageables pour concilier tous ces aspects.
Donner le choix de l’heure de livraison à son destinataire final est un atout incontestable dans la satisfaction de celui-ci. De plus, vous garantissez une plus grande chance de réussite que le coursier ne trouve pas porte close. En effet, les destinataires absents sont un problème coûteux pour toute entreprise.
Sans oublier que les habitudes des consommateurs évoluent. On constate qu’avec la crise sanitaire, le télétravail acquiert une place importante dans le quotidien des clients. Ce qui amène évidemment un élargissement dans les préférences d’horaires de livraison.
Shippr propose déjà des livraisons sur-mesure. Le choix de l’heure et du jour est personnalisable et permet ainsi de répondre aux exigences des clients finaux. De plus, Shippr livre déjà lors des week-ends et de nuit. Fortement plébiscités par les transporteurs, ces services contournent ainsi les embouteillages, problème quotidien dans les milieux urbains.
Réduction du nombre de véhicules en route, des nuisances sonores, mais aussi des émissions de CO2, ces livraisons constituent des alternatives durables pour nos villes. Sans compter que le taux de satisfaction des clients en est favorablement impacté.
Pour surmonter le défi du dernier kilomètre, de nombreux logisticiens ont aujourd’hui décidé d’opter pour le service Drive. Cette solution permet au consommateur de régler sa commande en ligne et de récupérer les produits sélectionnés dans un point de retrait préalablement mis en place par l’entreprise.
Cette alternative s’est révélée particulièrement fructueuse dans le secteur des achats alimentaires. Elle a comptabilisé plus de 5 200 points de vente dans la grande distribution en 2020.
Synonyme d’un véritable gain de temps pour le client, un service drive s’avère également plus rentable vis-à-vis des coûts d’aménagement d’entrepôt et de gestion logistique. Tout cela sans perdre bien sûr le facteur de rapidité et d’accès direct aux produits.
Pour ceux qui ne disposent pas de véhicules motorisés, il existe une autre option : le retrait en magasin physique. Le principe est le même : la commande se passe en ligne, mais en plus de cela, les consommateurs ont la possibilité de réserver depuis un stock de magasins ou un stock central. Sans compter que cette stratégie permet d’avoir accès à une plus large gamme de produits.
Une autre option d’expédition reste également envisageable pour contourner le problème du service de livraison à domicile : les points relais. Il s’agirait effectivement des deux solutions les plus plébiscitées par les consommateurs français (selon une enquête de FEVAD).
Cette seconde solution permet de faire baisser les coûts liés aux livraisons unitaires puisque les colis sont déposés à un point relais unique. Elle reste pareillement profitable aux clients étant donné que la contrainte horaire est éliminée.
Bien évidemment, le transporteur gagne également du temps en diminuant les points d’arrêts. À son tour, la réduction du nombre de trajets permet de limiter l’émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. En d’autres termes, tout le monde y trouve son compte.
La livraison en consignes constitue une autre excellente option pour une meilleure LDK (livraison du dernier kilomètre).
Cette solution reprend le même principe que le retrait en point relais, mais elle inclut cette fois-ci un casier automatique. Ce qui assure entre autres la sécurisation du colis.
Sur le plan économique, les consignes automatiques présentent aussi un avantage financier certain. Le coût de fonctionnement est effectivement réduit puisque cette option contribue à l’accélération des opérations et à la fluidification des échanges.
De plus, le délai de réception de la commande est optimisé. Il s’agit ainsi d’une excellente stratégie en matière de collaboration logistique.
La consolidation du flux (aussi appelée « cross-docking ») s’avère particulièrement utile dans l’atténuation de la congestion urbaine. En effet, cette pratique consiste à préparer les commandes à partir d’une plate-forme unique qui s’occupera du tri.
Ce mode logistique permet non seulement d’optimiser la livraison du dernier kilomètre, mais il offre également la possibilité d’éliminer la nécessité d’un entrepôt de stockage ou d’une flotte de véhicules propre à l’entreprise distributeur.
Il présente ainsi un avantage financier indéniable qui est d’autant plus soutenu par la diminution des transporteurs sur la route. De ce fait, les économies réalisées peuvent être suffisamment importantes pour augmenter la marge bénéficiaire.
De même, le recours à la consolidation du flux vous offre un meilleur contrôle sur les dates d’échéance et les calendriers de production. La gestion de l’ensemble du supply chain se voit donc aussi optimisée.
En outre, il est également possible de mutualiser le fret en optant pour un seul véhicule de transport quant à la distribution de biens de même catégorie. Les envois groupés sont généralement confiés à des prestataires spécialisés.
En travaillant avec Shippr, vous profitez notamment d’une solution simple pour faciliter la logistique des commandes et ainsi amortir les frais courants liés à la livraison du dernier kilomètre. Vous bénéficiez également d’outils tech qui permettent d’optimiser les tournées.
Dans tous les cas, la logistique du dernier kilomètre nécessitera beaucoup moins de dépenses dans ce cas par rapport aux envois unitaires. D’autant plus qu’il est possible de faciliter les livraisons en centre-ville par la création d’espace logistique urbain (ELU).
Afin d’assurer une transparence maximale et minimiser le risque des destinataires absents, informer le client du parcours de sa commande est essentiel. Permettre aux destinataires finaux de suivre l’acheminement de leur livraison représente un gain précieux dans le Last Mile Logistics.
Avec des prestataires en logistique comme Shippr, vous pouvez suivre votre colis en temps réel. Vous pouvez également faire bénéficier votre destinataire final de cette technologie afin qu’il se prépare au mieux à l’arrivée de sa commande.
Pour ce faire, une communication automatique doit être mise en place. En plus d’e-mails programmés informant le destinataire de l’acheminement de son colis, vous avez également le pouvoir d’opter pour les SMS personnalisables. Les smartphones étant désormais le prolongement de nos mains, vous mettez toutes les chances de votre côté pour que la livraison réussisse.
N’oublions pas que la communication et le suivi de livraison sont des éléments essentiels dans la recherche de satisfaction des clients.
Si la rapidité de livraison ne laisse a priori aucune marge pour réduire l’impact écologique de la logistique du dernier kilomètre, les alternatives pour contourner ce problème sont en réalité très nombreuses.
En premier lieu, on trouve notamment l’optimisation des itinéraires de livraison. Il s’agit certainement de l’un des moyens stratégiques les plus efficaces et les plus simples pour réduire le temps de trajet.
Dans un souci de réduire les délais, il est essentiel d’organiser intelligemment les livraisons. La planification manuelle des itinéraires est un véritable casse-tête pour la logistique du dernier kilomètre.
Pour ce faire, la meilleure solution est de se tourner vers l’intelligence artificielle. Plusieurs logiciels de planification de tournées sont effectivement disponibles de nos jours. Ils sont excellents pour améliorer les performances quant aux opérations de livraison complexes.
L’optimisation des routes est déjà matière courante chez Shippr. Ainsi, les algorithmes calculent toujours le meilleur itinéraire possible afin d’éviter les détours et d’être efficaces en termes de délai de livraison.
En second lieu, il existe de solides arguments en faveur du recours aux moyens de transport durables. On pense par exemple aux véhicules qui n’utilisent pas de combustibles fossiles, particulièrement riches en carbone.
De nouvelles initiatives propres proposent notamment l’emploi de camions électriques ou hybrides pour assurer la livraison du dernier kilomètre. D’autres moyens de transport non-polluants (en particulier les vélos) restent également envisageables.
Enfin, si l’acquisition de véhicules plus verts est souvent considérée comme la solution ultime, une autre existe : combattre les volumes à vide. En effet, les livraisons express poussent malheureusement des e-commerces à envoyer un colis dans une camionnette ou une voiture. L’empreinte carbone est alors désastreuse.
Pour arriver à ne pas faire rouler des volumes à vide, il est nécessaire d’avoir une flotte variée. Les algorithmes Shippr adaptent toujours le véhicule à la marchandise à livrer. Ainsi, inutile de transporter un bouquet de fleurs dans une camionnette. Grâce à sa large flotte allant du vélo-cargo au camion 20m3, les livreurs sont assurés de transporter un colis adapté.
La LDK (livraison du dernier kilomètre) revêt une importance capitale, non seulement dans l’amélioration de la gestion du stock, mais aussi dans l’optimisation du transport. D’autant plus qu’opter pour une meilleure alternative à cet égard permet de réduire l’empreinte carbone de chaque entreprise. Entre la livraison en point relais ou en consignes automatiques, la consolidation du flux et la mutualisation du fret, ce ne sont pas les solutions qui manquent.
Cependant, il faut également prendre en compte divers autres facteurs pour s’assurer de faire le bon choix. Il est notamment essentiel de trouver une alternative qui soit profitable à la fois au niveau du prix, de la vitesse de livraison et du lieu d’envoi.
Comme la logistique du dernier kilomètre joue un rôle primordial dans la satisfaction des consommateurs, il est important de leur proposer des solutions utiles pour suivre l’acheminement de leur colis sur internet. Cela fait partie intégrante des démarches de fidélisation client.
L’externalisation des services représente aussi une méthode bien moins chronophage à considérer. Confier sa logistique à une entreprise spécialisée comme Shippr se révèle plutôt avantageux. Vous bénéficierez de tous les services en rapport au transport de marchandises : transfert entre magasins, tournées, livraison de colis fragile, petit ou volumineux sans oublier le transport frigorifique.
Sans oublier que Shippr met toute sa technologie au coeur de son activité dans l’objectif d’optimiser ce dernier kilomètre. Finalement, dans ce combat pour réduire les coûts occasionnés lors de cette dernière étape logistique, Shippr se révèle être un allié de taille. En savoir plus sur ce que Shippr peut faire pour vous.